Kippa et lacets rouges
Derrière l'agression d'un homme, dont Plume de Presse dénoue
dans son post les contradictions et les précipitations politiques, se
trame aussi la persistance milicienne ultra-sioniste, dont le
protagoniste agressé samedi dernier est, selon plusieurs sources
d'investigations, un membre actif.
Des descendants de Jabotinsky et du rabbin Meir Kahan ont persisté des
groupuscules comme le Betar et la Ligue de Défense Juive. Et si
d’ordinaire les pestes se confondent difficilement, le Betar revendique ouvertement un "combat politique" contre le nationalisme arabe, quand la LDJ parle de « transfert » à propos des même arabes,
et fustige les juifs déportés de ne pas avoir su se défendre. Aguerries
aux techniques de combats de l’armée israélienne, on ne compte plus la liste des agressions répertoriées, devant lesquelles la justice baisse souvent froc et force à entretenir l’idée nauséabonde d’une connivence politicienne.
Si la "gueule d'arabe " semble être la principale victime, le
gauchiste aux yeux ténébreux et le keupon à keffieh rouge ont droit eux
aussi à leur lot de violences, comme il y a peu lors d'une conférence
sur Georges Habache, notamment organisée par le (l’Association France
Palestine Solidarité, l’Union Juive française pour la paix, Génération
Palestine…)
Et puisque la peur est en bascule permanente. Et puisque les images et puisque les preuves accablantes,
il est toujours de bonne augure de rappeler comment les RedSkins -
bombers et lacets rouges - ont su, en leurs temps, pourrir du nazillon
dans la grosse ville. Un documentaire court, concis et défrustrant.
Si ce n'est de nostalgie dont il faut se confondre - car s'y morfond la
résignation - c'est parce que persiste toujours, intarissable, des
fièvres, qui sont autant de poings rendu intraitables.
Car si la clique des borgnes du Paquebot à été arraisonnée par la
droite sarkozienne - chaque jour plus sournoise, plus CAC 40, plus
policée et plus policière - qu'advient-il aujourd'hui de la résurgence
nauséabonde qui rôde ici, comme ailleurs la croute des bottes loyalistes
colonialistes traque le "Nègre Roux" d'Irlande.