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Sur le trottoir de l'Elysée
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17 décembre 2007

Quelqu'un m'a dit

sarkozyviepriveeuc8







Quelqu'un m'a dit que tu t'étais baladé chez Mickey. C'est ton côté petit enfant, qui aurait aimé avoir comme père Walt Disney. Vivre à Orlando, avec les ronflements des nains et la naïveté des princesses. Neuilly à toujours été un mouroir pour vieux, tout cela se comprend tellement.



Quelqu'un m'a dit que tu avais une nouvelle copine. D'une époque que tu nous avais pourtant promis de liquider...1968. Et comme le mot "inatteignable" n'existe pas dans le dictionnaire, quelqu'un m'a dit que tu t'es promis d'atteindre sa bouche coute que coute. Promesse de talonnette!



Quelqu'un m'a dit que sa richissime famille, avait fui une Italie plombée. Une famille qui avait fait fortune dans le pneu. Une famille riche, comme on peut les concevoir dans cette ville sans logements sociaux. Une fratrie qui vait eu peur des brigades rouges. Quelqu'un m'a dit...probablement mon petit doigt...que Marina Petrella va passer des heures sombres dans les cachots de la République.



Quelqu'un m'a dit que tu ne souhaitais plus révéler ta vie privée, avec laquelle tu avais pourtant manigancée ton accession au pouvoir.
"Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Si vous croyez que les Français m'ont élu pour autre chose que travailler, travailler et encore travailler. Pour le reste, les Français ne me demandent aucun commentaire. Cela les intéresse beaucoup moins que vous, peut-être également qu'ils ont plus de pudeur et plus de discrétion, oserais-je dire un poil d'élégance en plus"...c'était même toi.



Quelqu'un m'a dit que tu avais accueillit un dictateur. Que son sang, rouge écarlate, s'écoulait en fines particules sur de faux contrats à 10 milliards d'euros. Que son arrogance et sa suffisance dépassait la tienne...mais "inatteignable" n'est pas un mot reconnu par l'académie française.



Quelqu'un m'a dit que le vieux colonel aux centaines d'amazones, t'avais vexé. Des Carla Bruni en treillis et à portée des mains rouges écarlates du tortionnaire.



Quelqu'un m'a dit que lorsque l'avion de Kadhafi a décollé, tu avais déjà pensé à la suite. Noyer la masse sous des tonnes d'images sur écran plasma. Sur lesquels l'imaginaire ripe inexorablement. Ne pas penser à autre chose. Ne pas penser plus haut que ce que le président montre tout en bas. Ne plus penser que, quelqu'un m'a dit. Ne pas penser, qu'encore une fois, tu nous escroquerais.



Comme de veilles habitudes, certainement apprises...ici

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