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Sur le trottoir de l'Elysée
Sur le trottoir de l'Elysée
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2 décembre 2007

Les étudiants font des pieds, des mains et finalement des doigts d'honneurs, à Valérie Pécresse

Parfois la vie politique doit être dure. Sous fifre d'un gouvernement qui s'en donne l'apparence, Valérie Pécresse, au sourire si naïf, va vient, prend des vents...avant de les rendre.

Des élèves qui ne se lèvent pas lorsque la ministre entre dans les studios du marchand d'arme.

Des mains qui ne saluent pas, lorsque Pécresse tend la sienne. Car un homme politique apprend déjà ça. Tendre ses doigts de l'autre côté des barrières. Comme si dans la paume moite pouvait se recueillir, ce que les âmes agglutinées cherchent depuis si longtemps.

Des phrases, des mots, des peurs qui restent là en suspension entre les murs calfeutrés. Ne pas entendre les cris. Les cris de rages qui bâtissent des slogans, sur les trottoirs humides.

Des corps qui se relèvent. Et là encore, Valérie étaient plus haute que ses interlocuteurs. Les radios aux grandes ondes ont de drôles d'accointances avec les puissants. Comme des réflexes naturels.

Parfois la vie politique doit être dure. Tous ses vies qui se brisent en milles morceaux à vos pieds. Et vous qui n'avaient jamais su faire un puzzle correctement. Alors comme vous apprendrez à ne rien voir, vous apprenez, aussi, à ne pas entendre. Ne rien entendre. N'avoir qu'un son de cloche.

"Les étudiants sont inquiets, en passant au Mac drive des examens il n'y avait plus de mayonnaise"

Des jambes qui avancent vite, pour échapper au "pourquoi des sentences", la ministre, d'un Etat devenue une entreprise, fuit. Protéger par le corps des recteurs d'universités. Il faudra leur passer dessus pour pouvoir l'atteindre. Et les vents s'inverse inexorablement. L'échappée belle n'est pas qu'un film c'est aussi une manière de faire de la politique.

Alors les doléances écrites dans les creux des mains, se coincent dans les vitres feutrées de la berline ministérielle. Demain, dans les bouches pâteuses des présidents d'universités, contre les boucliers des CRS et puis définitivement, dans le rouleau compresseur de la privatisation. Qui va, vient et se fout des vents.

Parfois la vie politique est si dure...qu'elle fait même mal aux mains. Alors, Madame la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, vous comprendrez aisément, ce geste de résurgence social :

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