Foutez la nous!
lOrsque la paix fera dans son froc, j'espère être encore là pour la regarder serrer les genoux. L'exiger partout tout le temps, suppose qu'elle puisse exister autrement qu'en une mécanique marchande.
Et si juste qu'elle puisse être, pourquoi la retrouve t'on agrafée aux brassards des flics?
Celui qui garde la paix doit il être un guerrier armé d'un monde moche, où les balles cochent et jamais ne ricochent?
J'ai lu comme vous l'Abkahzie, l'Ossétie et tous les confettis éternué par le bloc soviétique. En pleine crise pétrolière, devrions nous nous étonner de voir le Caucase s'embraser?. On sait que la Géorgie de Sacage-villi rêve autant d'OTAN que de mettre ses oléoducs à l'abri de toute convoitise. S'abriter sous des dorures nationalistes fait rire le monde mais entendre la paix aboyer de tout part, laisse perplexe quant aux projets qu’ils réservent à cette connasse. Car leur paix est une salope. Elle rentre par la fenêtre du journal de 20 heures et ressort par le lobe occipital de tout ceux que l’on poussent à l’exode.
Sarkozy peut bien rehausser ses talons de président de l’Europe, il n’est pas possible que cette Russie, trop grande et trop fière, puisse devenir autre chose qu’une ombre sur le cadavre du vieux continent. Naitre dans les bras de Staline et grandir dans ceux d’Abramovitch ne pouvait offrir autre chose que la schizophrénie habituelle qui rend les gens mauvais selon la courbe des disparités.
Alors ils peuvent bien glaner de la paix un peu partout comme on prend du rab à la cantine, mais quelle paix peut bien offrir cette Europe qui laisse les chars parler. Qui laisse les barbelés barrer. Qui laisse les Roms s’étoiler. Qui laisse les wallons discriminés et qui laisse le marché réguler ?
C’est un monde rendu si dangereux de ces paix gagnés, que chaque montagne à l’horizon de tous et puis chaque chemin devant chez soi et puis finalement chaque immeuble et puis chaque maison et puis chaque voiture et puis chaque téléphone portable…est devenue plus indispensable que le bien commun. Entre la course gerbante à l’espace vitale et la folie du plus infime, du plus intime, il n’y a jamais eu de places pour l’humain.
Que reste t’il donc de cette paix de Stormont en Irlande, arrachée aux couilles des victimes et donnée à vendre aux plus offrant ? Rien. Un amas de panneaux à vendre
Que reste t’il des accords de Dayton, paraphés des mains des bourreaux, comme on aurait pu organiser un bras de fer entre un kapo et un juif manchot ? Rien !. Rien que des charniers recouvert d’herbes et la barbe d’un vieillard qui déglutie sa haine.
Que restera t’il de la paix « géorgienne » ?. Rien. Rien, car la paix n'existe que dans la tête de tous les tordus qui rêvent d'installer des distributeurs de souvenirs aux pieds des monuments aux morts.
2 euros 50 le cercueil fluorescent!