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Sur le trottoir de l'Elysée
Sur le trottoir de l'Elysée
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27 février 2008

J’suis vlgaire, tant mieux !


cri

























Alors encore une fois on ne nous épargnera rien. Et si nous étions lâches, nous dirions que ce n’est pas de notre faute finalement tout ça. Et même qu’il faudrait pouvoir s’inventer des tshirt pour nos avenirs ternes, sur lesquels des maux de la France nous nous excuserions par ces mots là : « J’ai pas voté pour lui ».
J’ai pas voté pour celui dont le langage a finie par « charcler » en charnier insupportable. Qui a transformé des actes d’insultes en mots. Parce que c’est un homme disent ils. Parce que la spontanéité peut franchir les coutures de ses beaux costumes et que finalement tout cela n’est pas si grave.

Mais j’ai pas voté pour lui, alors j’ai envie de trouver ça grave.

Parce depuis 9 mois, le petit homme aux grande talonnettes, s’exonère de tout. De payer ses vacances, des conventions dont il s’arroge, de ses promesses, de ses mariages, des plaintes légitimes, des procès impossibles, d’être décent et de ne pas piquer ce stylo roumain, de dire pardon, de s’excuser tout simplement et encore hier, de ne pas succomber à la tentation d’un sac Vuiton.

Mais je n’ai pas voté pour lui. Je n’ai pas élu ce « tentateur » ringard et pathétique, pale copie d’un jeu estival de la chaine du savoir…du Droit de Savoir.

Alors parfois j’ai des poings au fond des poches qui demandent à s’émanciper

Parce que nous aussi nous pouvons être des adeptes du coup de poing. Le pouce contracté sous les poings serrés. Furtif le coup. Par dessus des brouillards de lacrymo, qui masquent eux mêmes des vitrines remplies de zéros. Profonds peuvent aller nos coups dans le velours des discours de salons. D’ailleurs nous n’aimons pas leurs salons. Leurs salons sont des « pauv’ cons ».

Parce que nous aussi nous pouvons donner du « pauv’ con ». Ce monde est rempli d’enculés, alors pourquoi faudrait t’il se gêner de nommer les nuisances. Elles nous étranglent à coups de tas de zéros bien à l’abri de l’autre côté des vitrines. Les vitrines sont des enculés, un point c’est tout !. Elles sont nos murs. Et les murs sont des prisons et les prisons des frontières que protègent les cons (A)   

Parce nous, nous assumons de déshonorer les autres. Parce que nous n’avons plus rien à perdre, alors notre vulgarité portent les revendications de nos veines gonflées. La dette est une salope et le capitalisme .

Parce que nos vies sont jalonnées de contrôles impromptues, nous assumons de ne jamais devoir nous contrôler. Et si nous représentions quelque chose d’évident à la face du monde, j’oserai ajouter que nous sommes incontrôlables.

Mais ceux qui s’honorent d’être des chantres liquidateurs des jouissances. Par leur morale et la religion de leur morale, n’en sont pas. Et ce n’est pas de la figuration inhérente au statut dont nous parlons. Car le présidentialisme est un concept dégénéré et les présidents sont des pauv’cons, poing c’est tout.

C’est de l’insulte à tout ceux qui nous restent dont nous parlons ici. Une insulte contre mon voisin, ramené clandestinement loin et tû grâce à la modulation phonique. Le pouce sur le thorax. Fort, comme un coup de poing.

Une insulte face à l’histoire, que 35 kilos de rollex ont braqué à terre. Rackettant les beaux chevaliers de la résistance et les victimes étoilées de force.

C’est une insulte à tout ce qu’il a été imaginé de bâtir lorsque les bruits de bottes martelaient encore la liberté. Des mots chuchotés tard le soir, au travers des crépitements de plancher. Des crépitements des ondes interdites. Il en a fallu des beaux poèmes et des phrases absurdes pour savoir quoi faire le moment opportun. 

Et pour devenir un Comité Nationale de la Résistance aussi. Car c’est aussi une insulte contre le CNR dont nous parlons. Une insulte à ceux qui ont dit non., puissent ils avoir toujours été retenu par leur conservatisme pour le restant de leur existence, un jour ils ont bravés des oui de résignation et de collaboration. Non ! quand d’autres ne dépasseront pas le stade du pauv con.

Mais qui est « nous » ?…personne, moi m^m et d’autres…des pauv’cons probablement

Pauv con toi même !

J’ai pas voté pour celui dont le langage à fini par riper. Riper sur le trottoir…trottoir de l’Elysée

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