moRdem ou la politique du Karchër expliquée aux nuls

Suite aux évasions successives d'Hervé Morin ministre des porte avions en cale sèche et de Maurice Leroy, le Modem est dans le regret de vous annoncer la désaffection de Jean Marie Cavada

Ainsi soit t'il...

L'ex présentateur ennuyeux du PAF va donc mener la liste UMP dans le XIIème arrondissement de Paris, secondé par Christine Lagarde, ministre des cadeaux fiscaux et fan de Vélib.
D'échecs en désinvolture, la stratégie de François Bayrou, qui pensait faire du rien avec du vide, fini donc de se déliter. Qui donc pour se rappeler aujourd'hui du fameux troisième homme de l'élection présidentielle?. Qui pour se souvenir d'un Béarn au sourire béat, qui voulait se faire filmer un peu trop près de son tracteur?

Certes cette nouvelle casserole n'est que le fruit d'une ambition sans limite, où l'homme politique, comme un évadé de Fresnes cherche à sauver sa peau. Certes lors des législatives Cavada ne cachait pas sa volonté d'une union à droite, que déjà François Bayrou rechignait à concevoir. Certes le président de la République cherche surtout à emmerder Delanoë (adversaire potentiel) en ne soutenant que mollement son camp. Certes tout cela, mais force est de constater que 6 mois après l'élection, la machine UMP fonctionne toujours à plein régime et sous les ordres du président, continue de siphonner à tout va.

Après avoir vidé de ses logos les affiches du Front National, pour rassurer ses plus vieux électeurs. Après avoir vidé de ses pachydermes de bien candides socialistes, pour emmerder ses députés d'Alsace. Sarkozy, continue de découdre le paysage politique français, gangrené, il faut le dire, par cet attrait du pouvoir qui dépasse tous les clivages. Le Modem n’étant qu’un nouvel exemple de cette « oppurnite aiguë ».

Ainsi c’est bien sur des miettes d’opposition, que le petit Nicolas, qui n’a jamais vraiment retiré son costume de candidat, entame donc sa course vers 2012.
Dans ce contexte qui se dessine, il n’est donc plus impossible que dans les années à venir, une Royale aux commandes du P.S et aux abois, puisse, ça et là, tenter plus qu’un rendez vous d’hôtel avec François Bayrou. Sur des lendemains de défaites qui déchantes, comment écarter l’hypothèse de ce grand parti démocrate, à la mode US ?.

Mais si la France n’est pas les Etat Unis, n’en déplaise au monarque de l’Elysée, c’est quelque soit le mouvement des lignes politiques, la gauche de la gauche existe. Par l’histoire et par le bruit du pavé.

Au travers de ces centaines d’associations, de ces partis (si souvent orthodoxes et sectaires) et en ces temps de grosses disettes sociales, il ne compte plus qu’a ces différentes formations d’éviter les coups de Karchër et enfin se dire : Et si c’était vrai ?